17 leçons de Personal Branding - Mon BILAN (2/2)
#60 Leçons personnelles apprises auprès de +50 dirigeants accompagnés
Salut tout le monde, c’est Mathieu 👋
Bienvenue dans le 60e numéro de mon carnet !
Je poursuis mon bilan de l’été.
L’édition précédente était dédiée aux leçons de Personal Branding que je retiens de mes échanges avec mes invités sur mon podcast BONNE RÉPUTATION.
Dans cette édition, je partage 10 leçons personnelles, apprises “sur le terrain”, à travers +50 entrepreneurs et dirigeants accompagnés et +1500 posts LinkedIn rédigés.
L’objectif ? T’aider à te lancer à la rentrée 🚀😎
Temps de lecture ~ 7 minutes
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Au programme :
Le piège de la posture de l’expert.
Le syndrome Hollywood.
Pour devenir visible, il vaut mieux être bon sur 1 seul canal que moyen partout.
Pas besoin de trouver des thématiques “originales” pour démarrer.
Une histoire ne va jamais “vendre” directement.
Non, faire du contenu ne va pas te faire directement des ventes. Mais…
Il vaut mieux parler à son audience AVANT sa cible.
5 règles que les indépendants devraient piquer aux restaurants 3 étoiles.
Copier des personnes “en place” pour démarrer = GRAVE ERREUR.
C’est OK si tu parles d’autre chose que ton entreprise et ton expertise business.
Si tu viens de nous rejoindre, bienvenue 🤜🤛
Ma quête professionnelle est d'aider chacun à prendre la parole sans permission.
Je le fais à travers ces 4 piliers :
LinkedIn, 3 posts par semaine : pour me suivre c’est par ici.
Mon podcast 🎙 BONNE RÉPUTATION : s’abonner à mon podcast sur sa plateforme favorite.
Mon accompagnement Personal Branding pour entrepreneurs & dirigeants.
Ma newsletter, 2x par mois : lire les autres éditions du Carnet de Mat.
Tout est 100% fait avec mes petites mains.
1) Le piège de la posture de l’expert.
Tu ne veux pas te mettre en avant parce que tu ne veux pas verser dans le jeu de ces pseudo influenceurs qui postent des selfies.
C’est ok, mais le danger c’est de prendre la posture “de l’expert”.
Le syndrome du bon élève : tu produis des bons contenus experts, mais trop génériques qui n’intéressent pas les gens.
Le genre de leçon impersonnelle qui pourrait être trouvée sur Wikipedia ou écrite par ChatGPT.
Résultat : tu publies des contenus experts, plutôt bons, mais ça flop.
La vérité, c'est que le contenu expert dépend de ta jauge d’autorité.
En fait, c'est logique : personne n'écoute un expert qui n'a aucune autorité validée.
C’est une question de posture. Au début, il vaut mieux prendre la posture de l’explorateur que celle de l’expert.
Et diffuser son expertise à travers ses propres observations en employant le “je” (RDV plus bas pour comprendre comment faire).
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2) Le syndrome Hollywood.
Il paraît assez logique de se dire “je suis expert en vente, je vais donc me positionner comme expert en vente ou formateur en vente“.
Sauf que ce n’est pas suffisant pour devenir mémorable et sortir du lot.
Et c’est super frustrant pour les personnes réellement expertes, parce qu’elles ne sont pas jugées à leur juste valeur.
Aux yeux des gens, elles seront “un énième expert en vente”.
Pires, elles seront comparées négativement par rapport à d’autres experts qui eux sont plus “connus”, ont une plus grosse audience, davantage d’autorité.
C’est le syndrome Hollywood. (le nom de ce concept vient de l’excellent Thibault Louis)
Le problème, c’est que quand tu dis “je suis coach de vente”, c’est comme si tu disais “je suis acteur“ à Hollywood.
Tu te retrouves condamné à être le meilleur acteur d’Hollywood, sinon les réalisateurs prendront Margot Robbie et Joaquin Phoenix.
Tu es comparé aux meilleurs.
Maintenant, si tu dis "je suis bilingue anglais / français, spécialisé en sports de combat et je fais mes cascades moi-même et j’ai de l’humour", ta côte augmente car on t’identifie comme irremplaçable, voire unique.
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3) Pour devenir visible, il vaut mieux être bon sur 1 seul canal que moyen partout.
Le temps et l’énergie sont limités.
La création et distribution de contenus, c'est du temps et de l'énergie.
La pire erreur en création de contenus, c’est se lancer sur plusieurs canaux à la fois.
Il vaut mieux devenir très bon sur un canal et percer,
que rester inconnu partout.
Pour ça, pas de magie, c’est 1 canal à la fois.
Créateur Niveau 1 : 1 canal
- 1 canal à forte visibilité (LinkedIn, TikTok)
- Enjeu : attention
- Durée : 6 mois
Créateur Niveau 2: 2 canaux
- On ajoute un canal de rétention (newsletter, podcast)
- Enjeu : rétention
- Durée : 1 an
Créateur Niveau 3: X canaux
- On ajoute par exemple des canaux “combo” (youtube, Insta)
- Enjeu : recyclage
- Durée : illimitée
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4) Pas besoin de trouver des thématiques “originales” pour démarrer. Cela ne fait aucune différence.
Mes clients se font souvent une montagne de leur ligne éditoriale : “qu’est-ce que je vais bien pouvoir raconter d’intéressant".
2 choses à savoir :
Plus le choix des thématiques est compliqué, plus il t’enferme dans une parole étroite.
Ce qui va te différencier, c’est le mix de tes thématiques et tes convictions.
Voici ma ligné éditoriale, je tiens avec elle depuis 2 ans et j’ai des idées de posts à n’en plus finir !
Mes thématiques :
👉 Les fondamentaux du Personal Branding : les invariants basés sur les fondamentaux de la psychologie humaine
👉 Mes rencontres avec des leaders d’opinion à travers mon podcast BONNE RÉPUTATION
👉 Ma vie d’entrepreneur indépendant en recherche d’équilibre
👉 Le sport et ses valeurs
Mes convictions :
👉 Prendre la parole, c’est prendre le pouvoir
👉 Chacun a une histoire à raconter, et chaque histoire peut apporter de la valeur à au moins une autre personne
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5) Une histoire ne va jamais “vendre” directement. Mais elle va créer les conditions pour faciliter la vente.
Une connexion émotionnelle, une confiance, une reconnaissance (vs les concurrents).
1) Les gens se fichent royalement de votre vie.
La seule chose qui les intéresse, c'est eux.
Donc une histoire ce n’est pas un récit chronologique chiant.
2) Une histoire, c'est pas fait pour se la raconter.
C'est fait pour que l'autre s'identifie à vous.
S'il se retrouve dans votre récit, un lien émotionnel est créé.
Le vrai héros de votre histoire, c’est le lecteur.
3) Le cerveau mémorise des histoires, pas des offres.
Le rôle de vôtre histoire n'est pas de vendre.
Elle vous rend "mémorable", crée de la confiance.
La prochaine fois que la personne vous voit, elle vous reconnaît parmi 1000.
Et ça, c'est fort utile.
Je vous conseille les 6 étapes de la 'trame narrative' pour écrire votre histoire :
1/ Une situation initiale
2/ Un obstacle - Un ennemi
3/ Des difficultés
4/ Une réalisation
5/ Un changement
6/ Un résultat
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6) Non, faire du contenu ne va pas te faire directement des ventes. Mais…
Mais sans contenu, tu auras moins de ventes.
Pour 2 personnes aussi fortes en vente.
On peut être à peu près certain que la personne qui a une audience de 20 000 abonnés , qui crée plein de contenus, qui est présente partout, va avoir beaucoup plus de réponses (sur de la prise de RDV par exemple, qu'une personne qui est aussi experte, mais qui est présente nul part.
=> La première personne bénéficie d’un biais d'autorité, qui déjà à la base, crée un biais dans le nombre de réponses.
7) Il vaut mieux parler à son audience AVANT sa cible.
On confond cible et audience.
Cible = les gens susceptibles de t’acheter un truc.
Audience = les gens qui ne vont pas t’acheter un truc, mais qui te rendent visible auprès de ta cible. Tes pairs, tes amis, les gens qui partagent tes valeurs.
Ton objectif avec tes contenus, c’est de créer une audience et que sur cette audience, 1% soit en mesure d’acheter ton produit ou tes services.
Comme dans la vraie vie, commence par parler aux gens que tu connais, auprès de qui tu as moins de choses à prouver.
On sous estime le réseau dormant - les potes, collègues, ex camarades d'école... : c'est eux qui seront les premiers à te reconnaitre et vous soutenir.
C'est comme le 1er rang qui chauffe la salle !
=> j’insiste sur le fait que Personne ne réussit SEUL.
Soutiens ton audience (Likes, commentaires, réponses) → Elle te soutiendra (biais de réciprocité) → tu vas gagner en visibilité auprès de clients potentiels.
8) 5 règles que les indépendants devraient piquer aux restaurants 3 étoiles :
J’ai eu la chance de manger chez Anne-Sophie PIC. C’était délicieux. Mais son branding ne s’arrête pas à ses bons plats. L’expérience de A à Z justifie les prix élevés.
1) Le nombre de places est limité.
Tu ne rentres pas si tu n’as pas réservé.
→ Pour un freelance, cela peut se traduire par exprimer la rareté : « Je ne prends que 5 clients par trimestre. Il reste 2 places. »
2) Tu ne rentres pas si tu n’as pas mis un acompte.
Le rapport de force est équilibré.
→ Aucun freelance ne devrait “commencer à bosser gratuit”.
3) Le menu est clair et présente peu d’options.
Anne-Sophie PIC se concentre sur quelques plats signatures, elle ne fait pas du sur-mesure.
→ Pour optimiser le temps et la qualité, il vaut mieux créer une offre claire et devenir ultra-expert de cette offre.
4) Les prix sont clairs et non négociables.
Ils sont associés à une obligation de moyens, pas de résultats.
→ Il vaut mieux annoncer un livrable qu’un résultat : ta méthode, tes délais, ce que tu livres.
5) La preuve sociale des 3 étoiles.
Cela permet à PIC de fixer des prix élevés.
→ Pour un freelance, c’est les avis clients le 1er levier pour monter ses prix. Indispensable d’en collecter au plus vite.
Ces points nous paraissent évidents pour la restauration.
Mais si on réfléchit bien, les indépendants vendent la ressource la plus précieuse qu’un être humain peut donner :
leur temps,
leur énergie,
leur attention.
Savoir vendre cette ressource, c'est lui donner la valeur qu'elle mérite.
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9) Copier des personnes “en place” pour démarrer = GRAVE ERREUR.
C’est une histoire de jauge d’autorité.
Quand je me suis lancé, j'ai été tenté de m'inspirer de personnes déjà "en place".
Prenons Thibault Louis, je ne suis pas toujours d'accord avec ce qu'il dit mais j'aime bien ses contenus. Ils sont cohérents et pertinents depuis plus de 3 ans sur LinkedIn. Il a une audience de +100 000 personnes. Nos expertises sont proches.
Sauf que,
Son rythme : il poste 3x par jour.
Son heure : il poste dès le matin.
Ses formats : beaucoup de textes seuls, assez courts.
Son objectif : vendre un produit à des indépendants.
Son audience est tellement énorme que quoi qu'il poste, il a des likes. Les gens likent parce que c'est lui.
Au final, son plan de jeu ne fonctionne pas pour moi :
Je ne veux poster que 2-3 fois par semaine. Je ne suis pas un mordu de réseaux sociaux, c’est comme ça.
Je déteste être sur les réseaux le matin.
J’aime bien les formats plus longs.
Je ne vends pas un produit mais des services, à des dirigeants et entreprises.
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💌 La newsletter complète sur le sujet :
10) C’est OK si tu parles d’autre chose que ton entreprise et ton expertise business.
Après plus de 50 entrepreneurs accompagnés, j’ai toujours cette question au début : je peux parler de “tel sujet” même si ça n’a rien à voir avec mon entreprise ?
La réponse est toujours la même : “on ne tombe pas amoureux d’une entreprise. On tombe amoureux d’une personne.”
La vérité, c’est que :
Les gens savent faire la différence tous seuls entre une personne et une marque
Ils vont plus facilement s’attacher à une marque à travers l’attachement à une personne.
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Exemple avec Audrey, fondatrice et PDG de Popee : ce magnifique post à +4500 interactions ne parle pas de son entreprise.
Elle parle de son quotidien de maman entrepreneure et de la condition des femmes qui assurent la garde des enfants, avec des métiers souvent peu valorisés.
Résultat : cela trouve un écho chez beaucoup de monde au niveau des valeurs : responsabilité, engagement, équité. Et ce sont des valeurs partagées par Popee !
Au final, ce genre de communication a un impact positif sur Popee : visibilité, decouvrabilité et capital sympathie.
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💌 La newsletter complète sur le sujet :
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Merci d’avoir lu ce numéro en entier 🫶
S’il t’a plu, dis le moi avec un ❤️ juste en dessous, ou un commentaire.
Si tu penses qu’il pourrait plaire à des gens que tu connais, n’hésite pas à leur partager via ce lien 👉🏼
Si tu as besoin d’aide opérationnelle pour travailler ton personal branding, tu sais où me joindre :
💬 Un message LinkedIn
💌 Un mail à mathieu@inprogress.pro
À très vite ✌️
Mathieu
J’ai adoré lire cette newsletter à la veille de ma reprise ! Elle m’a donné de l’inspiration pour reprendre mes partages sur linked’in ✨