Comment je fais +193% de visibilité sur LinkedIn sans poster plus en 2025.
9 points stratégiques pour augmenter son reach LinkedIn, malgré la baisse générale.
Salut tout le monde, c’est Mathieu 👋
Bienvenue dans le 82e numéro de mon carnet, merci de me lire :-) Pour soutenir mon travail, pense à cliquer sur le ❤️ juste au-dessus, ça me donne de la force.
Dans ce numéro, je vous partage une partie de mon carnet que je n’avais jamais partagée : ma stratégie de visibilité chiffrée.
La macro-question à laquelle je veux répondre par ce partage : “Dans un contexte ou les impressions baissent, comment augmenter sa visibilité sans s’épuiser ? ”
Objectif : augmenter sa visibilité dans la durée, sans se travestir, grâce à 9 points stratégiques qui dépassent LinkedIn.
Temps de lecture ~ 6 minutes
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Ma stratégie macro : le triangle d’or du B2B.
Branding.
Profondeur de contenus.
Je ne suis jamais le sujet principal de mes posts
Pas de posts écris par l’IA.
Je prends le risque de rater.
Les impressions ne sont pas mon KPI principal.
Faire du temps son allié.

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Ma quête professionnelle est d’aider chacun à prendre la parole sans permission pour développer son autorité dans son domaine d’expertise.
Je le fais à travers ces 4 piliers :
LinkedIn, 3 posts par semaine : pour me suivre c’est par ici.
Mon podcast 🎙 BONNE RÉPUTATION : s’abonner à mon podcast sur sa plateforme favorite.
Mon accompagnement Personal Branding pour entrepreneurs & dirigeants.
Ma newsletter, 2x par mois : lire les autres éditions du Carnet de Mat.
Tout est 100% fait avec mes petites mains.
Point d’étape Novembre 2025.
J’ai pris mes données chiffrées entre le 1er janvier et le 31 octobre 2025. 10 mois.
Pendant que la visibilité linkedin baisse de -48% en 2025*, j’ai augmenté la mienne de +194%, sans faire plus de posts. (3 Millions d’impressions)
*Source du “-48% de reach” : ‘Algorithm InSights Report 2025’ - par Just ConnectingTM and Richard van der Blom
Face à l’effondrement des impressions sur LinkedIn, il serait tentant de poster davantage. Je suis convaincu que ce n’est pas la solution. La preuve.
Je fais toujours 2 posts par semaine en moyenne.
Je fais toujours de longues pauses hors de LinkedIn (arrêt de 2 semaines en avril, 5 semaines en août, 1 semaine en novembre, 2 semaines à Noël)
Mon temps passé sur LinkedIn a baissé de -30% vs 2024. J’y passe 1H quand je poste pour entrer en interaction. Donc entre 2h et 3h par semaine. Alors qu’avant, j’y allais “un peu tout le temps” et donc ça me prenait plus de temps.
Mais mon reach a fait +194% (x3). J’ai progressé, certes, mais je bénéficie aussi des effets cumulés.
Mes abonnés +11688 à date en 2025 (je n’ai aucune campagne de demandes de connexions sinon ça ne compte pas!)
Voici mon retour d’expérience, ça se joue selon moi en 9 points stratégiques :
1) Ma stratégie macro : le triangle d’or du B2B.
LinkedIn + Podcast + Newsletter.
Je ne mise pas que sur LinkedIn. J’investis sur mon podcast et ma newsletter pour produire du contenu de stock qui alimente mon linkedin et renforce la proximité avec mon audience.
Linkedin = visibilité.
Ce canal me permet 2 choses :
1- Me faire découvrir par de nouvelles personnes. +11688 abonnés en 10 mois.
2- Rester “top of mind”, présent à l’esprit des gens qui me connaissent déjà. Cela génère de la répétition et du bouche à oreille.
Podcast = crédibilité, proximité, confiance.
Cette année, il a été écouté par 23 000 personnes. Ce n’est pas beaucoup dans l’absolu. Mais pour un podcast de niche, ça suffit. J’ai été dans les oreilles de 23 000 personnes !
Le podcast est en plus générateur de réseau à travers les invités que je reçois.
BONUS que je n’exploite pas encore assez : le podcast, s’il est filmé, permet d’aller explorer le format vidéo, et donc Youtube, Insta, TikTok.
Sur Youtube (sur lequel je distribue mon podcast sans faire aucun effort supplémentaire) je cumule passivement 36 300 vues en 2025. Je vais y investir des ressources en 2026 car c’est une opportunité SEO.
Newsletter = rétention.
Avoir un lien direct avec un lecteur, c’est le meilleur bouclier contre les algorithmes.
Chacune de mes newsletters est lue par 5000 personnes en moyenne (abonnés ou externes qui arrivent sur le blog), elle cumule 72 000 visites cette année pour 14 editions.
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Ces chiffres ne sont pas énormes. Mais je suis tout seul, focus sur un sujet d’expertise. Ça suffit et cela crée un cercle vertueux qui me rend moins dépendant d’un algorithme.
Pas plus tard qu’hier, j’ai eu une potentielle cliente en appel de découverte qui me disait avoir déjà écouté 3 épisodes et lu 2 newsletters. Je ne l’avais jamais vu mais elle semblait déjà me faire confiance sur mon expertise. CQFD.
2) Branding.
J’ai investi sur une identité visuelle propre. Ça compte car c’est la première impression. Et cela crée de la cohérence entre les canaux, donc plus facilement une mémoire.
On retrouve cette identité sur mon profil linkedin (bannière + sélection + visuels de posts)
On retrouve ce branding sur mon site. J’ai beaucoup de gens qui me disent avoir pris RDV après être allé sur mon site.
Je teste des nouveaux formats sur lesquels on retrouve aussi mon branding. Cette année la vidéo, dont je mets un exemple ci-dessous.
Je prends des shootings photos. (pas assez cette année!)
Rappel : une marque n’est autre qu’une “mémoire” dans la tête des gens. Comment on aide la mémorisation ? Cohérence, singularité, répétition.
3) Profondeur de contenus.
Je liste en permanence mes insights pour donner de la profondeur à ma réflexion. J’essaie toujours d’avoir une approche “meta” de mon expertise, par empilement de connaissance, d’expérience et de lectures.
Exemple :
Contenu générique : ‘Les 5 étapes pour bâtir sa réputation en tant que dirigeant’Contenu contenant mon insight et ma profondeur d’expertise : ‘La Réputation pour dirigeants ne se travaille pas avec la même stratégie que la réputation pour un freelance, il y a 5 paramètres qui divergent :’
4) Je ne suis jamais le sujet principal de mes contenus.
J’écris toujours pour traiter un sujet qui peut être utile à ma cible, même quand je le fais à travers mon expérience.
Exemple : cette newsletter s’appuie sur mon retour d’expérience pour traiter le sujet “comment faire face à la baisse des impressions”, qui, j’ai cru comprendre, touche du monde.
5) Pas de posts écris par l’IA.
J’écris pour entrer en connexion avec les autres.
Je ne déléguerai jamais ce niveau de connexion.
Et surtout : le processus douloureux d’écriture en lui-même me permet de progresser.
C’est l’IA qui se met à notre niveau, pas l’inverse !

6) Je prends le risque de rater.
Récemment, j’ai posté un extrait de Sketch de Raymond Devos, à l’encontre de tous les formats recommandés. Je pensais que ça allait faire 10 likes, mais le message était important pour moi. Ça en a fait quasi 900 et +80 000 impressions.
7) J’étudie le top 20% de mes posts qui génère 80% de mes impressions.
C’est la seule raison pour laquelle je regarde les impressions.
Je précise au cas où. Je prends une claque aussi sur le reach. Dans le sens où quand mes posts floppent, ils floppent sévèrement. C’est sur la moyenne que je m’en sors.

8) Les impressions ne sont pas mon KPI principal.
Ma métrique reine sur LinkedIn : le nombre de visites sur mon profil. C’est la seule métrique corrélée directement aux opportunités business (1700 visiteurs mensuels en moyenne pour moi).
C’est la seule métrique qui permet une prédictibilité des résultats.
Si vous avez +500 visites mensuelles depuis 3 mois et que rien ne se passe, vous avez un problème d’offre.
9) Faire du temps son allié.
Après 3 ans à partager des contenus sur mon expertise, sans jamais lâcher, je bénéficie des effets cumulés. Et aussi du biais de simple exposition.
Plus le temps avance, plus le temps investi sur chacun de mes contenus est rentable. (j’en parlais dans cette newsletter où je détaillais “combien me rapporte mon personal branding’)
À force, mon nom “Mathieu Bernard” est associé aux mots “Réputation” et “marque personnelle”. C’est l’objectif d’un travail de marque, et ça prend du temps !
Conclusion.
La vérité, c’est que la course aux impressions rend esclave de l’algorithme.
La visibilité doit selon moi n’être qu’une conséquence positive d’un travail sur la réputation. Et cela dépasse largement LinkedIn.
Ces pistes sont les miennes, il y en a certainement d’autres.
Partagez en commentaire si vous en avez d’autres? Ça peut aider du monde !
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Merci d’avoir lu ce numéro en entier 🫶
S’il t’a plu, dis le moi avec un ❤️ juste en dessous, ou un commentaire.
Si tu penses qu’il pourrait plaire à des gens que tu connais, n’hésite pas à leur partager via ce lien 👉🏼
Si tu as besoin d’aide opérationnelle pour travailler ton personal branding, tu sais où me joindre :
💬 Un message LinkedIn
💌 Un mail à mathieu@inprogress.pro
À bientôt,
Mathieu




Inspirant cette newsletter et éclairante surtout ☀️
Ici c’est découverte par hasard - ou reco je ne me souviens plus - d’un épisode de podcast avec Pierre Herubel cet été.
Puis par ici.
J’avais envie d’écouter une autre voix sur le sujet du personal branding.
Merci de nourrir mon esprit et ma posture d’archi entrepreneure 🦚
c'est toujours hyper clair et très inspirant. Merci Mathieu.